Observations
barométriques
Faites
à
Toulouse,
par
M.
Marqué-Victor,
Professeur-Adjoint
à
la
Faculté
des
Sciences,
Professeur
des
Sciences
physiques
au
Colèège
royal,
Membre
de
l'Académie
des
Sciences,
Secrétaire
perpétuel
de
la
Société
royale
d'Agriculture.
Extrait
du
compte-rendu
des
travaux
de
l'Académie,
lu
dans
la
séance
publique
du
18
avril
1822,
par
le
secrétaire
perpétuel.
Passons
à
la
longue
suite
d'observations
barométriques
faite
par
M.
Marqué-Victor.
Avant
de
les
exposer,
nous
nous
permettrons
une
remarques
sur
les
observations
météorologiques
en
général.
Depuis
un
demi-siècle,
elles
ont
été
extrêmement
multipliées
:
dans
les
pays
où
l'on
cultive
plus
particulièrement
les
sciences,
il
n'y
a
guère
de
petite
ville
où
il
n'en
ait
été
fait,
il
n'y
a
guère
de
professeur
et
même
d'amateur
de
physique
qui
n'en
ait
tenu
registre.
Mais
tout
ce
travail
a
été
peu
utile
à
la
météorologie
;
et
il
serait
complètement
inutile,
s'il
était
continué
de
la
même
manière.
Dans
les
commencements,
il
peut
avoir
fourni
quelques
aperçus,
il
peut
avoir
servi
à
esquisser
quelques
parties
de
la
science,
et
à
former
le
plan
à
suivre
pour
observer
utilement
;
mais
aujourd'hui
que
l'esquisse
est
faite
et
que
le
plan
est
arrêté,
aujourd'hui
qu'on
ne
peut
plus
avancer
les
diverses
branches
de
la
physique
qu'à
l'aide
d'observations
très
exactes,
aujourd'hui
que
l'on
prend
les
hauteurs
du
baromètre,
en
ayant
égard
aux
vingtièmes,
cinquantièmes
et
même
aux
centièmes
de
ligne,
à
quoi
serviraient
des
hauteurs
qui
ne
seraient
exactes
qu'à
une,
deux
et
même
trois
lignes
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